Plus d’un salarié sur deux admet subir un stress régulier au travail, et ce même chiffre grimpe à 66 % lorsque l’on se concentre sur la seule population des managers[1]. Selon Jean-Denis Budin, président du CREDIR Research Institute, ce syndrome des 3S (suractivité, stress prolongé, sommeil insuffisant) pourrait faciliter le développement de véritables maladies, notamment liées au fonctionnement du cerveau (accidents vasculaires cérébraux, ruptures d’anévrisme). Pour éviter d’en arriver à ces conséquences désastreuses, comment anticiper et mieux gérer le stress au travail ? Voici quelques éléments utiles à surveiller au quotidien…
Il est tout à fait normal de vivre des périodes de stress dans la vie, mais lorsqu’elles sont trop intenses et trop fréquentes, elles peuvent réellement dégrader la qualité de vie – voire la santé – du principal concerné.
Ainsi, pour ne pas laisser le stress prendre le dessus, il est primordial de l’identifier dès lors qu’il devient trop préoccupant. Par exemple, des signes d’alerte comme le réveil nocturne en pensant au travail, l’irritabilité, les difficultés à se concentrer et l’impression d’être globalement moins productif au bureau ne doivent pas être considérés à la légère. Il ne faut pas oublier, non plus, tous les symptômes de base du stress : le cœur qui s’emballe, la fatigue, les douleurs à la tête.
Il est primordial d’intervenir et d’aider l'individu en situation de mal-être au plus tôt, car le risque est sinon de le voir vivre un grave surmenage, susceptible de générer des conséquences psychologiques et / ou physiques, avec le plus souvent une incapacité de travailler pendant un certain temps.
Quand elle frôle le burn-out, la victime de stress commence à perdre confiance en elle, ne ressent plus de motivation à l’idée d’aller au bureau et se trouve anxieuse en permanence. Parfois même, un état dépressif peut faire son apparition. À ce moment, la personne qui se sent particulièrement mal doit consulter, pour éviter d’en arriver à un point de rupture qui serait véritablement dangereux pour elle.
Si les salariés sont les premières victimes de la surcharge de travail, les gérants en subissent logiquement les dommages collatéraux, puisqu’ils composent avec un salarié beaucoup moins motivé, voire un arrêt de travail sur une longue durée.
Plus que jamais, il faut former les responsables au « management durable », pour qu’ils aident les équipes à s’écouter, à adopter les bonnes postures, à prendre des pauses lorsqu’elles sont nécessaires. On préconise également de mettre en place un véritable réseau de vigilance pour identifier les profils à risques, et les accompagner de la meilleure façon possible (se montrer reconnaissant, respecter la vie privée, etc.).
Pour éviter le surmenage et toutes ses répercussions sur la vie professionnelle, chacun doit apprendre à dire non, mieux appréhender son sommeil ou encore trouver le parfait équilibre entre la vie au bureau et la vie à la maison.
Si vous souhaitez mieux gérer une surcharge de travail, sollicitez les services d’Ad and Co’ pour votre organisation. Nous pouvons vous mettre en relation avec des partenaires susceptibles d’intervenir aussi en communication interne, pour se sensibiliser au stress.
[1]https://www.observatoire-sante.fr/burn-out-le-stess-au-travail-mal-du-siecle/