Depuis 2021, le surcoût lié à l’achat d’une voiture électrique est pris en compte dans le calcul des indemnités kilométriques. Si vous utilisez régulièrement un véhicule de ce type pour votre activité professionnelle, vous devez connaître les règles qui s’appliquent, parce qu’elles peuvent vous profiter.
Dès lors que vous utilisez votre véhicule personnel pour exercer votre activité professionnelle, vous pouvez recevoir des indemnités kilométriques qui remboursent les frais engagés. Attention : ces indemnités ne peuvent pas être accordées pour les déplacements entre le domicile et le lieu de travail.
Chaque année, un barème est fixé pour que chacun puisse calculer le montant de ses indemnités kilométriques, en fonction de la puissance du véhicule (nombre de chevaux fiscaux) et du nombre de kilomètres parcourus.
Les indemnités kilométriques ne couvrent pas uniquement les dépenses d’essence pour le déplacement, elles dédommagent aussi du coût d’achat du véhicule ainsi que des frais d’entretien et d’assurance.
On le sait, les voitures électriques coûtent plus cher à l’achat que les voitures avec un moteur classique. Les décideurs ont choisi d’encourager les Français à investir malgré tout dans ces véhicules, en dédommageant mieux les propriétaires avec les indemnités kilométriques.
Ainsi, depuis 2021, les propriétaires d’une voiture électrique ont droit à une majoration simple du prix au kilomètre de leur véhicule. Celle-ci est fixée à 20 %.
Par exemple, le barème pour une voiture de 5 CV qui fait moins de 5 000 kilomètres par an est fixé à 0,658 € par kilomètre. Mais si vous achetez une voiture électrique de la même puissance, toujours pour moins de 5 000 kilomètres par an, vous bénéficiez d’une revalorisation du taux. Ce dernier s’élève alors à 0,789 € du kilomètre.
Afin de toucher des indemnités kilométriques, vous devez utiliser votre véhicule personnel, qui ne peut pas être immatriculé au nom de votre entreprise. De plus, il faut justifier tous vos déplacements : date, lieu, kilomètres parcourus et objectif du trajet.
Dès lors que vous recevez des indemnités kilométriques, vous devez savoir que cet avantage n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu. Vous n’avez pas à le reporter sur votre déclaration de ressources annuelles.
Les entreprises qui versent des indemnités kilométriques n’ont pas besoin, non plus, de payer la taxe sur les véhicules de société – sachant que celle-ci peut s’élever à plusieurs milliers d’euros par an.
Les indemnités kilométriques demandent un minimum de gestion administrative. Elles peuvent s’accompagner de dispositifs permettant, en plus, de rembourser les frais de péage ainsi que les stationnements payants.
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