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Focus sur les 7 assertions d'un audit

Si la méthodologie d’un audit est variable d’une entreprise à l’autre et s’adapte aux spécificités de chaque mission, elle comporte a minima ces 4 étapes : la prise de connaissance du contexte général de l’entreprise, l’évaluation du contrôle interne et l’examen des comptes financiers, avant de conclure par une opinion et un rapport.

Pour s’assurer de la conformité des écritures comptables, l’auditeur vérifie et valide 7 assertions dans un audit. Présentation.

Les assertions d’audit : définition et rôle

Dans le recueil des normes d’exercice professionnel (NEP) des commissariats aux comptes, les assertions d’audit sont définies comme des « critères dont la réalisation conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes ».

Il s’agit d’un cadre méthodologique qui aide les auditeurs à structurer leur démarche, un cahier des charges qui permet de certifier conformes les comptes annuels de l’entreprise. Les professionnels passent alors en revue chaque assertion pour identifier d’éventuelles anomalies dans la gestion de la comptabilité.

Les assertions doivent être considérées comme une feuille de route, une part intégrante de la procédure d’audit et des garde-fous nécessaires pour une organisation contrôlée.

Les 7 assertions à vérifier et à valider

N°1 : La réalité

L’assertion de réalité consiste à reprendre l’ensemble des opérations saisies pour déterminer si elles se sont réellement déroulées. Concrètement, l’auditeur reprend les comptes de bilan et vérifie que les éléments de l’actif ou du passif existent à une date donnée.

N°2 : L’exhaustivité

Pour répondre à l’assertion d’exhaustivité des informations complétées, toutes les transactions doivent faire l’objet d’un enregistrement dans les états financiers – que ce soit dans les comptes de bilan et dans le compte de résultat.

N°3 : L’évaluation/ La valorisation

Cette assertion d’audit renvoie à l’exactitude des montants saisis dans les relevés financiers, ainsi que la correcte valorisation des actifs et des passifs dans les comptes de bilan.

N°4 : La séparation des exercices

La séparation des exercices induit que les opérations ou événements soient bien prises en compte dans la période donnée et imputées au bon client.

N°5 : La classification

Cette assertion d’audit implique que les écritures comptables soient bien affectées au compte qui leur correspond, conformément à la réglementation des normes comptables.

N°6 : Les droits et obligations

L’auditeur vérifie que les éléments figurant à l’actif constituent bien les droits de l’entreprise et les éléments du passif ses obligations à une date donnée.

N°7 : La présentation et publication

L’entreprise auditée doit faire apparaître l’ensemble des informations pertinentes sur ses états financiers, conformément au référentiel comptable en vigueur.

 

Dans les faits, ces 7 assertions d’audit sont organisées en 3 grandes catégories, n’hésitant pas à se répéter pour vérifier et valider les opérations et événements de l’exercice, les soldes de fin de période ainsi que la présentation des comptes et les informations fournies dans l’annexe.

Référentiel essentiel à l’auditeur, elles constituent toutes des critères de qualité de l’information financière. Plus largement, un audit permet à tout dirigeant d’avoir une vision globale de sa société et d’adopter une stratégie de développement adaptée.

 

 

Sources :https://www.l-expert-comptable.com/a/529542-la-methodologie-d-audit.html + https://fr.scribd.com/doc/82135422/39172621-Assertions-d-Audit  + https://www.houdart-ac.fr/nos-articles/audit/assertions-daudit/

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